La vie est un chemin. Chacun le parcourt pas à pas en portant son fardeau avec soi. On fait de faux pas, on s’éloigne du chemin, on travers des moments difficiles, on s’aventure sur des chemins faciles et d’autres tortueux. On marche ensemble côte à côte vers les autres. On marche sur les pas de nos prédecesseteurs. Leurs pas nous permettent de trouver notre chemin. Métaphore de notre vie, le chemin est à l’origine de tout ce que l’on trouve e tout ce qui nous arrive, tout ce qu’on découvre et tout ce qu’on subit, tout ce qu’on construit et tout ce qu’on réussit. Il y a quelque chose qui nous pousse en avant. Chacun à ses motivations pour s’élancer sur le chemin et s’y aventurer. Tout au long du chemin, nous apprenons à nous connaître nous-mêmes. Certains compagnons de voyage nous accompagnent. Nous aurons besoin de provisions et d’informations. La partie du chemin déjà parcouru nous sert d’expérience. Les philosophies et les religions se sont intéressées tout au long de l’histoire à la condition itinérante de l’homme. La vie morale de l’homme est comparable à un pèlerinage, il s’agit de décider du parcours à suivre et établir les règles, en gardant à l’esprit son objectif et les moyens d’y parvenir. En principe, le mot pèlerin désigne le voyageur, c’est-à-dire, un étranger. Un pèlerinage perpétuel signifiait l’exile à perpétuité. Si on l’applique à une personne chrétienne, être pèlerin signifie donc que sa vie sur Terre est considérée comme un exile en dehors de la vraie patrie, le Paradis.
« La vie est un voyage depuis ici-bas jusqu’aux cieux » Filón.
« Les gens vertueux ont conscience qu’ils sont étrangers sur cette terre et savent parfaitement qu’ils ne sont que de passage» Vórtice.
« Nous ne sommes que des pèlerins de voyage, notre patrie ce sont les cieux. » Caétan de Thiene.